Instantanés

de Poumi – Plus de 3 000 aphorismes poétiques

De la Perception à la Sublimation

Il suffit d’éveiller nos sens pour partir en voyage,
de consentir au jour présent pour accéder à l’amour,
de stimuler notre esprit pour susciter la raison,
de libérer l’imaginaire pour donner vie à la beauté,
de réaliser nos rêves pour incarner l’existence,
de juger de nos desseins pour faire naître l’entendement,
de raviver nos souvenirs pour que surgisse la mémoire,
de relier le hasard à la nécessité pour œuvrer à l’évolution,
de féconder la matière pour sublimer la vie.

730 pages – 20 €


Que sont « les instantanés » ?

« Les instantanés » représentent un recueil de plus de 3 000 pensées écrites sur une période de 10 années. Ce travail a pour origine des perceptions, sensations, sentiments, réflexions, émotions, intuitions sur des thèmes, sujets, et évènements très variés ; chaque aphorisme a surgi au fil du temps et a été transcrit sur un carnet ou sur une simple feuille de papier.

Très accaparé par ma vie professionnelle, et tout à la fois frustré de ne pouvoir consacrer le temps nécessaire à mon désir d’écrire, j’ai fini par trouver une forme d’écriture compatible avec mon emploi du temps ; mon intention était de saisir des instants émotionnels afin de les traduire en perceptions conscientes. Au cours de mes journées, de mes déplacements, de mes voyages, mais surtout à mon réveil, tel un chasseur « de pensées papillons », je m’évertuais à capturer celles m’apparaissant les plus belles, insolites, ludiques ou pertinentes.   

Puis de bon matin, je consacrais une à deux heures par jour à retranscrire en quelques lignes, une esquisse, maintes fois retravaillée, jusqu’à exprimer le plus habilement possible tout sujet à méditer.

M’exprimer de manière claire, concise, poétique et ludique, était ma première exigence tout en préservant une liberté et légèreté créative ; aucun ordre, aucune règle, aucune contrainte ne devait entraver mon inspiration et mon désir d’incarner, ne serait-ce qu’un instant, un moment de vérité.

De même, l’absence de ponctuation, a pour but de maintenir une difficulté complémentaire pour obliger le lecteur à se réapproprier le sens suggéré par l’aphorisme.

Ouvrir un dialogue intérieur, susciter une conversation avec soi-même tout comme avec la pensée des autres, confronter les idées, les enrichir, aborder tous sujets des plus frivoles et incongrus, aux plus graves et profonds, traiter de toutes questions, de l’art à la science, en passant par la politique, l’économie, la sociologie, l’histoire, la géographie, l’écologie…, m’apparaissait ainsi comme le meilleur moyen de conscientiser mon rapport au monde.

Ce n’est qu’à l’issue de ce long travail, tout autant laborieux qu’enthousiasmant, que je me suis décidé à ordonner « mes instantanés » en 9 chapitres distincts, afin de regrouper chaque pensée selon un mode de perception différent.

Puis dans l’objectif de donner vie et corps à cet ouvrage, j’ai fini par me décider à l’éditer moi-même.

De la perception à la sublimation :

Les 9 chapitres se déclinent selon 9 verbes incitant à une pensée kaléidoscopique :

  • Percevoir
  • Consentir
  • Comprendre
  • Concevoir
  • Réaliser
  • Evaluer
  • Mémoriser
  • Améliorer
  • Sublimer

Chaque instantané est sujet à réflexion et méditation ; regrouper chaque instantané sous l’égide d’un verbe a pour but d’inciter l’esprit à penser sous l’angle de perceptions et de représentations différentes ; c’est de mon point de vue une manière d’accroître le champ de la conscience et à la fois une tentative pour vivre davantage en harmonie avec ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on fait, et finalement ce que l’on est intrinsèquement. 

Ludique, cet ouvrage peut le devenir, si on s’amuse à la manière du « Yi King » (livre des transformations), à le lire au hasard de l’ouverture d’une page, avec pour dessein, non pas d’accéder à une vérité, mais plus modestement et simplement d’introduire un questionnement au plus profond de soi-même.

Jouir d’un instant de conscience est toujours bénéfique à l’âme.

A l’instar de Nietzche, s’efforcer à demeurer tant à l’écoute du réel, qu’à l’écoute de son écho dans notre for intérieur, c’est comme faire entrer en soi tout le monde extérieur ; c’est consentir au changement, à l’évolution, au devenir, à la diversité, à la pluralité, à l’opposition, à la contradiction, au désir, au combat, au mouvement, à l’action…, conscient tout à la fois de notre interdépendance et des grands équilibres générés par l’homéostasie.

Il n’est d’immuable que la transformation et il n’est de certitude que d’incertitude, jouir de cet état c’est accéder à la sublimation. 

9 chapitres symbolisés par 9 verbes, c’est comme 9 portes d’entrée derrière lesquelles se cachent mille possibilités ; tel un jeu de l’oie, à chacun d’entre nous de saisir les opportunités, de déjouer les contraintes, de consentir au hasard et la nécessité, d’incarner sa vie, d’accepter la mort, de jouir, de souffrir, d’aimer, d’haïr, rien que pour sublimer la réalité. 

Poumi